L’association :
Constituée depuis le 1er février 2011, elle fédère 938 riverains opposés au projet :
521 signataires de la pétition lors de l’enquête publique en nov. 2010,
369 particuliers ayant déposé un recours gracieux individuel en janv. 2016,
475 membres de l’Adocs au 06 avril 2019
Depuis sa création, l’Adocs a mené de nombreuses actions :
Analyses et critiques des différents dossiers et arguments du carrier et de l’administration, notamment vis-à-vis des réalités locales (nuisances et risques, absence de besoin local)
Vigilance sur le terrain : 19 plaintes auprès de la Dreal + 2 plaintes en gendarmerie
Recours auprès du Tribunal administratif de Besançon contre les arrêtés préfectoraux de dérogation espèces protégées de nov. 2014 (recours gagné), puis du 26 nov. 2017 (recours en cours, bien-fondé confirmé en audience de référé)
Information du public : 18 bulletins d’infos sur 7 communes ; 62 articles ou reportages (presse écrite, radio & TV) ; 2 matinées d’information des riverains, marche des opposants le 1er mai 2016 (2nde marche prévue en juin 2019)
Représentation des riverains opposés auprès des décideurs du projet (DREAL, Préfecture, Ministères, Tribunaux)
Les arguments des opposants
Ils dénoncent une menace sur le patrimoine immobilier des riverains, sur leur cadre de vie, en termes de respect de l’environnement, de nuisances générées et non maîtrisées.
Ils pointent du doigt les risques potentiels avec, par exemple, la présence sur site d’un gazoduc et d’une structure du tunnel LGV dit « de Chavanne » dont l’intégrité pourrait être mise à mal par le ballet des camions et les tirs de mines.
Ils rappellent aussi, rapport de la DREAL à l’appui, que le besoin en granulats calcaires pour béton reste « largement couvert » par les capacités autorisées actuelles (avec des réserves assurant près de vingt ans de consommation). « Dans le canton de Bavans, il y a déjà neuf carrières en activité ». Qui plus est, « il n’y a pas, au niveau local, de besoin de granulat de la qualité de celui présent dans le sol de Semondans ».
Ils soulignent encore « l’unanimité » des acteurs locaux : « Les maires des huit communes les plus proches du projet, les conseillers départementaux et le député ont déclaré leur opposition formelle à ce projet privé, inutile et nuisible »